QUE NOTRE ALSACE EST BELLE !

10 juin 2021

cigognes
Les cigognes sont de retour !

Notre première étape en Alsace sera à Fellering. Nous y retrouverons la chaleur et la joie de vivre de Fabienne,  la douce ambiance de sa maison. Le parc de Wesserling, c'est toujours le même enchantement. Un univers paysager fort ludique toujours fortement imprégné de cette époque laborieuse des ateliers textile qui ont fait la gloire et la richesse de la vallée. Nous y découvirons aussi l'étonnant jardin de Paulette, un amour de jardin d'un amour de jardinière. Y'a des personnes comme ça, aussi rares que discrètes qui s'enchantent de créer du magnifique avec la nature, les arbres, les herbes et les fleurs. Un incroyable espace dont il est difficile de s'extraire. Départ de Fellering,  la soute du petit camion va s'enrichir d'un p'tit kek chose...

Nous avalerons goulument la route des crêtes pour une pause isolée, (carré d'herbe, protection des arbres) à quelques pas du Grand Ballon. Mes escarpins de marche (ça tient à la fois de la chaussure orthopédique et du  chausson de danse-pointes souples, talons moelleux) s'adapteront parfaitement aux sentiers de rando caillouteux ou herbacés du club vosgien. Mes articulations arthorosiques vont même pas se rendre compte à quel point je les sollicite. Une pause dominante, vue imprenable sur les sommets.

- Dis Laurent, la crête toute blanche, au dessus des nuages, c'est les Alpes ?

- Oui, Madame, répond, un marcheur qui prend à peine le temps de ralentir propulsé par ses batons de marche.

C'est le pays des merveilles.

La route des crêtes nous rappelle l'urbanisation lointaine, des escadrons de motos grimpent. On perçoit à peine leurs rugissements, couverts par le grelots des troupeaux. Le gazon d'altitude s'éclaire du jaune tendre des pensées sauvages.

Route des crêtes depuis le Grand Ballon

Nous descendons vers l'Alsace par le Markstein, mais ce col ne nous convient pas. Trop organisé pour les skieurs, trop articificiel. Bitume et macadam, squelettes de remontées skis...

Notre délice  sera sur une  portion de la route des crêtes presque déserte hors quelques vélos courageux ou un peu fous.

Nous ferons une halte de deux nuits au lac de Longemer. Version camping ce coup-là. Presque personne, de grands espaces dans l'herbe, des sanitaires irréprochables et un  tarif vraiment économique. Y'a pas de doute, dans les Vosges, on sait vivre. C'est sûr, tourner autour d'un lac, c'est moins épuisant que de crapahuter dans les Hautes Vosges, c'est un autre charme, idéal pour le vélo.

Nous pousserons vers le nord de l'Alsace, par la vallée de la Bruche jusqu'à Stutzheim.

église de Stutzheim

Encore une belle histoire d'amitié. La pause café chez Patrick et Arlette. Quel plaisir de passer ce moment inattendu avec eux, puis les retrouvailles avec Danièle et Lucien. Un accueil cinq  étoiles, pour des relations détendues, une véritable ambiance de vacances. L'occasion aussi de découvrir un village discret de l'Alsace qui mérite le détour. Dans le petit camion nous reparlerons de ce court séjour à Stutzheim avec émotion Laurent et moi. Nous évoquerons la passion de Lucien pour les avions, leur incroyable disponibilité pour leurs petits. Leur gentillesse et leur courtoisie nous inspirent une profonde admiration.

Riquewihr

Retour vers le sud, cap vers le vignoble alsacien par la route du vin. Quel incroyable et magnifique pays. Cependant, nous avons fait une courte pause à Riquewihr, qui n'est vraiment plus le sympathique village que nous avons connu dans les années 1970. Rien que le parking pour le petit camion, 8,00 euros pour 3 heures, parcmètre obligé. Quant au village, boutiques touristiques et restaurants plus ou moins prestigieux aussi colorés qu'artificiels. Nous avons été fort déconcertés et très déçus. Arrêtez vous plutôt à l'un ou l'autre de ces charmants villages qui jalonneront votre route à quelques tours de roues. Souvenez-vous de Kaysesberg. Patrie d'Albert Schweizer, ça se rate pas ça. Il y a là un sympathique camping, peu coûteux et la ville est un authentique petit bourg, accueillant, fleuri, aussi reposant qu'alsacien dans l'âme. J'ai adoré retrouver cette belle ambiance toute proche de celle que j'ai connue ado quand je faisais les vendanges dans les côteaux qui dominent la ville; Pour rappel à Thérèse, c'est la famille de Geneviève Bohn qui m'invitait à ces moments inoubliables de récoltes et de dégustation " vins nouveaux"

Kaysesberg-68

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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