Une ville complètement mythique qu'il serait dommage de louper. D'abord à cause de ses monuments prestigieux, dont l'immense théâtre romain qui pouvait accueillir 300 000 personnes, de magnifiques portes ou églises gothiques, des ponts exceptionnels et une animation de province fort prisée des tourismes. Car bien entendu, vous ne pouvez pas rater la maison de Juliette, et son vrai balcon de princesse... Nous assumons joyeusement nos costumes de touristes un peu benêts...
Deux belles photos pour la route, car nous avons fait cette pause entre Venise et Velaux avant de reprendre l'autoroute vers le sud de la France.
L'exotisme enthousiaste, c'est de débarquer à Venise en autocar,
et de se laisser porter par les berges, par les venelles, par les ponts. Se laisser submerger non pas par l'eau omniprésente, mais par les sons, appels des gondoliers, cris des bateliers, ronronnements des canots, piétinement de la foule ou abandon solitaire. Tout est possible à Venise.
En quelques images... choix difficile mais un diaporama est en gestation....
Bain de foule, ou isolement |
|
Marée haute, le grand canal s'étale sur la place st Marc Bain de pieds inespéré, nos chevilles désenflent. |
On frise les sommets et puis marée basse, nous étions amphibiens, nous revoilà terriens. |
Cette impressionnante construction au bord de la Benta (entre Stra et Dolo) était destinée à l'accueil des hautes instances de Venise et on y festoyait joyeusement entre majestés et autres sous-monarchies.
Pourtant familiarisés avec les richesses des châteaux de la Loire, Laurent et moi nous avons été subjugués, émerveillés, inlassables de découvertes entre les 3 étages de chambres, salons et salles qui peuplent cet univers.
Nous y sommes quasiment tout seuls. On peut prendre le temps de rencontrer les hommes de ce temps là...
Des fiches signalétiques multi-langues, permettent de mieux cerner les lieux, les évènements et les choses, magnifiquement agencés pour créer l'illusion.
Je ne suis pas encore remise de la bibliothèque. Je regrette encore de n'avoir pas pu essayer le sympathique lit de Napoléon... Hé oui, notre Napoléon avait acheté en 1807 cette imposante villa pour son fils Eugène alors Vice-Roi d'Italie. Je ne maîtrise pas les accointances historiques mais il y a laissé pas mal de traces.
Quelques heures de flâneries entre jardins buissonnants taillés à la française, orangerie aux arbres gigantesques et fort appétissants, roseraie en arcades dont la voûte nous offre d'agréables replis.
Fourbus, lessivés, la tête dans les limbes royales, nous voilà tout esbaudis dehors en plein cagnard, sur le coup de midi. Mais nous ne résistons pas au labyrinthe de l'amour. Quand on sait que le labyrinthe est l'art de rechercher la vérité, faut qu'on s'y colle.
Les allées de buis parfaitement symétriques nous rendent fous. On se sépare, on se croise, on se perd, on se retrouve .... une demie-heure de tournicotages et on se retrouve à l'entrée du labyrinthe. Nous décidons de travailler ensemble et avec méthode. Quand on teste une impasse on trace avec un bâton une croix sur la terre molle. Quant on prend une direction qui va quelque part on la numérote, ainsi on sait où on est déjà passé et on élimine au fur et à mesure.
J'ai vraiment pensé à Dorine, Guillaume et Shana et au bonheur que ça aurait pu être de faire cette quête avec eux... Sur la plate-forme de la tour on se délecte de dominer les pauvres heres qui tournent en rond à nos pieds. On s'offre le luxe de leur souffler des conseils.
C'est fou comme on est fort Laurent et moi... Un bon vieux prince et sa favorite... !
J'ai passé mon enfance dans un extraordinaire village des Vosges profonds, Padoux. J'ai fréquenté Saint Antoine pendant toute ma jeunesse. Son immense silhouette qui portait l'enfant Jésus vigoureux me tendait les bras à l'entrée de l'église. Une immense statue souriante et débonnaire. Je l'aimais vraiment bien. Je n'ai jamais pensé autrement que Saint Antoine de Padoux.
Et voilà qu'à Padova, je le croise en la basilique qui lui est dédiée. À tous les coins de rue, ce visage si familier, Ce franc sourire vulgarisé dans moult vitrines et murailles. Pas de doutes c'est bien lui. Ça alors !
Et j'en apprends de belles sur mon saint à Padoue. Entre traditions et légendes, on raconte dans les murs de la basilique qu'outre ses démêlés et défis avec le démon sous de multiples formes, plus perfides les unes que les autres, outre ses rencontres inspirées avec Dieu, Jésus, Marie et toute la sainte batterie, il aurait, d'une parole, d'un regard, d'un toucher, ressoudé un membre sectionné à la hache ; harangué la mer et les poissons auraient giclé par milliers subjugués par son discours ; démontré aux funérailles d'un financier cupide que le coeur du mort était resté dans son coffre-fort ; persuadé une mule de se prosterner respectueusement devant la sainte ostie... et tant d'autres mais surtout ma favorite :
"un nouveau-né soudain doué de parole, persuade le papa suspicieux et toute l'assemblée, que sa maman est une épouse fidèle qui n'a jamais commis l'adultère. Qu'il est bien leur fils à tous les deux.
Bras tendus vers son père : 'papa, viens donc embrasser ton fils !'
Saint Antoine de l'ordre des Franciscains, donc moine chaste et misérable, vit aujourd'hui dans le luxe et la volupté. Imaginez que les saintes reliques abritent dans des feuilles d'or serties de pierres précieuses la langue du saint formolée ou sous vide (?) depuis des lustres ainsi que sa machoire.
Son tombeau est une pierre de marbre plutôt sobre, les fidèles y défilent et s'y recueillent. On trouve un peu partout des sortes de post-it préimprimés, il suffit d'y formuler sa prière écrite au saint... On caresse la pierre tombale avec ce papier d'orémus, on l'embrasse dévotement et on le dépose dans une urne sacrée... Je suis restée longuement à l'affut de ce défilé de toutes personnes, hommes, femmes, isolés ou en couples, amoureux ou distants, adolescents, adultes ou vieillards.... J'ai été fort sensible à la force vive et sereine de cette dévotion. J'ai aussi été quelque peu perturbée.
J'encaisse mal les infidélités du Saint Antoine de Padoux de ma jeunesse.
Les canaux de Padova du coup me paraissent bien ordinaires et Venise me manque déjà.
Le vaporetto est le bus fluvial ou taxi collectif de Venise, si vous préférez. Faut quand même qu'on essaie ça. On prend un forfait 24h pour tout essayer... Et on rigole bien. On fait des grands tours, on descend n'importe où, quand on trouve que ça devient trop encombré. Bon pour les îles n'on a guère le choix, les vaporettos sont bondés à tous moments.
Tant pis, cap sur Murano. C'est gentil comme endroit, c'est le fief des couleurs de verres. Mais les verreries, c'est pas notre truc
On s'échappe vite fait hors des pavés battus.
Admirons les murs peints au passage.
Un gondolier acrobatique et inattendu !
Et des ponts secrets et de traviole.
Une courte pause au Lido,
Juste le temps de découvrir une sympathique bourgade, très urbanisée avec des jolies rues bordées de villas pimpantes et très bourgeoises. On est tout surpris d'y croiser des voitures, des autobus, des taxis, une ribambelle de motos et scooters. Mais c'est peu fréquenté. Circulation fluide, sans agitation, ni odeurs de ville puante. Un bien sympathique endroit. Tiens, si j'était vieille, c'est là que je viendrais m'abriter de la jeunesse.
C'est là qu'avec nostalgie nous avons débarqué sous une phare, et que nous avons découvert la plage idéale. J'ai adoré cet endroit paisible.
Aujourd'hui, pas d'option autocar. Nous avons appris que les parkings extérieurs à la ville sont gratuits, du coup on va en profiter. Un p'tit tour vers Citadella et ses étonnant remparts. Du haut de ce chemin de ronde, (14 mètres de hauteur-les tours de guet atteignent 30 mètres) la ville a l'air d'une maquette. Cette ceinture fait un tour de 1461 mètres. L'épaissseur des murs est en moyenne de 2,10 mètres.
Un bien bel endroit à la fois citadin et champêtre, dont on fait le tour en quelques enjambées. Juste pour contempler.
Et puis retour vers Venise pour arriver à la nuitée, en quelques images.On gare la voiture à la sortie de Dolo, proximité de l'arrêt de bus pour Venise.
Nettement plus calme le quai d'embarquement des navettes fluviales |
||
le soir sur les marches du palais, le voilà le vrai romantisme vénitien.
En attendant que tombe la nuit sur le grand canal |
Retour sur le coup de 23h, notre ultime périple en autocar se fera dans d'excellentes conditions. On connaît la route comme le fond de notre poche. Au départ y'a un français angoissé qui arrête pas de demander si Dolo c'est loin, combien de temps il faut, quel arrêt. De braves gens se relaient, langages des signes car nous sommes entourés d'Italiens "monoglotte" pour lui expliquer qu'il descend dans 3/4 d'h au premier arrêt. Il est accompagné d'une belle petite femme silencieuse en escarpins très fins, très hauts, et très dorés. Ils font peines les pauvres, si démunis, si paumés.
3/4 d'heure de brinquebalage en bus, banlieue de venise. On ne voit pas se profiler Dolo, nous sommes un peu surpris. Nous avons quelques repères mais là, on est en pleine campagne, il fait noir, noir, noir et le flux des voitures ne nous indique pas grand'chose de ce coin. La ligne est un peu différente, car nous allons à Dolo par Stra, et on se dit qu'on risque de rater notre village. L'anxieux de service se rapproche du conducteur, qui lui confirme que l'entrée de Dolo c'est le prochain arrêt. Quel soupir d'aise il exhale. On est content pour lui.
Pour nous aussi, notre parking est à la sortie, arrêt suivant.
Nous descendons du bus plustôt confiants, même si les rares maisons au bord de la route ne nous inspirent rien de connu. On est en plein champ. Nous sommes tous les deux persuadés que nous avons dépassé Dolo par un autre circuit et que nous sommes à Stra. Faisons demi-tour, tope-là d'accord, on verrra bien.
Il est pas loin de minuit, j'ai froid, j'ai sommeil, et notre lit à la Casa de Colori est divin et bien lointain... J'accélère le pas et je distance largement Laurent. Qui me rappelle à l'ordre et que j'envoie bouler.
- Pourquoi, t'as peur tout seul dans le noir ?
- Non mais j'ai qu'une lampe de poche, reste dans la lumière. Ça roule vite et le bas-côté est dangereux.
Bof, je piétine de l'herbe, et les bolides n'iront pas se fourvoyer si près de la route. Mais Laurent n'est pas content du tout. Et bien entendu pas question que ce soit lui qui accélère. Il est vexé de devoir marcher, il s'est mis en mode diesel. Fait chier, je fonce.
Une voiture sort d'un parking. Le chauffeur hésite à comprendre que j'ai besoin d'infos. Encore un "monoglotte", mais il comprend Dolo, me montre la direction où l'on va, et sur sa main montre 2 km.... Ça alors, mais on n'a même pas vu qu'on passait Dolo, ni l'église, ni la gare... C'est pas possible que ce soit encore si loin. Ce bus a vraiment pris le chemin des écoliers.
- tu sais Laurent ce qui est bien, c'est qu'on va arriver direct à la voiture à la sortie de la ville.
On reprend notre avancée. ce coup-là, j'attends Laurent et on commence à trouver ça rigolo. En frôlant sa poche, il se souvient de Simone Ifone, toujours en mode avion.
Et si on lui demandait son avis ? À peine quelques instants de repérages.... Elle nous indique la direction opposée... Nous voilà bien. On fait quoi quand c'est la confusion totale ? D'abord on rigole... Moi, ça m'empêche de réfléchir. Laurent péremptoire décrète que Simone ne trahit pas et qu'elle sait toujours où il va. (Diantre, c'est qu'ils sont fort intimes ces deux-là)
Comme j'ai pas d'opinion, adjugé on fait demi-tour. Ce coup-là, on marche tous les deux d'un bon pas. Je pense que le contact avec Simone a vraiment fait plaisir à Laurent. J'ai remarqué qu'il la caresse souvent du bout des doigts et qu'elle s'illumine à chaque fois. Dois-je considérer ça comme une saine délicatesse ?
Une bonne demie-heure et d'un coup le clocher de Dolo apparaît. Bien entendu, vu qu'on est du mauvais côté de la ville, (on n'était pas encore arrivé à Dolo, ll restait 2 km à faire) on s'est aussi tapé toute la traversée pour rejoindre notre voiture à l'autre bout.
Laurent caresse gentiment Simone pour la remercier et je trouve ça vraiment bien.
Les machines sont plus fiables que les hommes.
Ce n'est plus le temps de "à qui se fier" mais celui du "à quoi se fier". Dommage quand même !
Dimanche 16 septembre 2012, aux aurores...
Enfin presque, quitter la maison avant 9h, objectif atteint, pas de grasse matinée dominicale. Nous partons très légers.
La Noiraude n'est pas du voyage. Impossible de rompre son cordon téléphone avec le vétérinaire. Tant pis pour elle. On a dit évasion totale, pas de contact, pas de pollution téléphone. Juste des moments découvertes. Laurent a tout concocté, à sa manière fort décontractée qui continue de me séduire.
Donc nous n'avons pas de cartes routières, ni de cartes locales, car il n'a pas eu le temps d'en acheter... Mais nous avons sous la main, Simone Ifone, et celle-là des fois, elle nous sort de pas mal de pétrin. Désolée pour notre amie bovine mais elle râle pas Simone, elle a pas d'états d'âme et souvent, elle nous désembrouille. Laurent a isolé Miss Ifone en mode avion. J'en suis ravie. Pendant qu'elle s'envoie en l'air, elle nous bassinera pas. Elle n'atterrira qu'en cas d'extrême urgence.
A défaut de carte, je dispose d'un itinéraire google imprimé la veille... après bouclage de sa valise, il devait être pas loin d'une heure du matin pour Laurent.
Vous imaginez comme je m'amuse à lire ce roman de 3 pages qui détaille notre route rond point après rond point, puis d'un embranchement d'autoroute à l'autre, puis de nouveau des feux rouges, des croisements, et des noms de rue bizarre. Autrement dit aucun repaire familier. Ça promet, mais je n'en suis pas encore à ce décrytpage. Pour le moment, cap sur Ventimiglia, jusque là pas de soucis majeurs. Sur l'autoroute notre cap est facile à maintenir.
Fin de matinée nous entrons en territoire Italien. Nous voilà en Ligure, la mer d'un côté, la montagne de l'autre. Enfin, quand on broie pas du noir dans des tunnels immondes. Le bord de terre est couvert de serres. C'est un peu étrange ces immenses restanques couvertes de panneaux plexi ou tendues de plastiques souples. Y'a aussi de sympathiques villages et toujours des chapelets de tunnels, de quoi faire quelques neuvaines. |
La fabuleuse baie de Gênova ! Y aura-t-il dépression sur le golfe de Gênes ? Faut qu'on aille voir l'état de la mer et du ciel. Juste pour le plaisir de se souvenir de nos références météo marine. Le soleil est magnifique et c'est vraiment impresssionnant. Faut aussi qu'on fasse réserve de carburant. Et si le site nous plaît, pique-nique sur la plage ! |
Le carburant essence 95 s/plomb est annoncé à 1,94 € sur l'autoroute, sortie Genova, la route qui longe la baie, quelques stations, pas une en dessous de 1,80 €. Nous nous résignons à faire le plein à ce tarif. Mais ça ne marchera pas, cinq stations refusent l'une et l'autre nos cartes bleues. Et bien entendu nous avons en poche à nous deux à peine 30 €... Nous voilà repartis, à l'affut d'un distributeur. Et si lui aussi refuse nos cartes ? Je vous rappelle qu'on est dimanche.
Mais qu'est-ce qui nous a pris de partir si légers ? A peine le temps d'un frémissement. Ouf on a trouvé une banque qui crache des euros. On empoche quelques sous tout propres. Si avec ça on tient pas quelques jours !
Vite à la pompe ! Et vive l'autoroute !
C'est à la sortie Padova ovest (je vous le fais en Italien, ça fait joli) que ça se complique car les infos google n'ont guère pris en compte la réalité des panneaux et je finis par vraiment pas savoir où je suis. Coup de pot, on croise un plan de ville à l'angle d'un trottoir, subrepticement, pendant que je cavale aux infos locales, Laurent qui ne perd pas souvent le nord se souvient de sa passagère favorite, la bien nommée Simone Ifone... Au secours Simone. Nous confrontons nos découvertes Simone et moi et nous sommes d'accord.
On est à 4 km de notre hébergement.
C'est bien joli d'un coup la province de Venezia et la proximité de Dolo.
Fin d'après-midi, nous entrons dans un hôtel tel que je les rêve.
Un ancien monastère recyclé pour les besoins du tourisme. Un magnifique endroit, bus à portée de pattes pour Venise ou pour Padoue, (20km de l'un, 15 de l'autre), des chambres vastes et confortables, une immense salle d'eau... Génial.
Notre Casa à Dolo
Laurent sur ce coup-là a fait vraiment fort, et j'en suis autant émue que confuse. Nous faisons connaissance avec notre hôtesse, belle, souriante, le charme de cette femme est ruisselant. Elle bredouille du français, de l'anglais et parle italien. Moi, je bredouille anglais, espagnol et je parle français. Idem pour Laurent mais lui c'est l'allemand qu'il parle en plus... Et ce n'est guère utile ici. C'est assez folklorique quand on doit s'expliquer sur les menus (auxquels on ne comprend rien) sur les forfaits bus, et toutes choses indispensables à notre séjour. C'est aussi l'occasion de prodigieux fous rires. Tout nous enchante.
C'est moi qui inaugure la douche. Je m'étonne un peu d'une espèce de fistrouille qui pend sur le mur carrelé, à gauche de la robinetterie. Elle ne m'intrigue que le temps d'empoigner ma savonnette. Laurent prend le relais. J'ouvre un livre en attendant qu'il s'éponge... Ah quel bonheur...
Et là, c'est incroyable, le téléphone se met à sonner... Si, si, si...
Et non, non, non, ce n'est pas Simone Ifone, vous savez bien qu'elle est en mode aérien.
Mais le numéro de la chambre, personne le connaît. Une erreur probablement. Pas grave.
Moi aussi, je suis en mode avion. Je réponds pas au téléphone, c'est Laurent qui accourt et décroche
- Non, no problèm (qu'il répond avec un accent à faire tomber une italienne)
...
- Si si, scouza-miiiii, buéna tardé, (bon là j'vous la fais en phonétique approximative)
Il raccroche, se tourne vers moi tout réjoui.
- C'est la réception, ils ont cru qu'il y avait un accident dans la salle d'eau. Depuis la douche, j'ai appelé au secours...
- ah, pas possible, tu t'es retenu à la fistrouille qui pend près des robinets...
- Ben oui, j'savais pas ce que c'était alors j'ai tiré dessus...
C'est vraiment chouette Dolo, campagne et proximité des commodités, la voiture est à l'abri et nous pouvons prospecter tout azimut à pedibus...
TOTAL DES FRAIS pour deux personnes - du 16 septembre au 22 septembre 2012
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Il faut savoir que l'hôtel CASA DI COLORI est un endroit magnifique, et que le service est irréprochable. Le parking est fermé et gratuit. Les prix de septembre sont attractifs, mais ils sont variables selon la période et sous conditions. Par exemple, nous ne pouvions pas annuler la réservation. Laurent a trouvé cet endroit en réservant par booking.com |
Le bus est à 7 mn de l'hôtel pour Venise ou pour Padova (même ligne). Il met 35 à 45mn selon l'heure.Il y a un départ toutes les 10/20mn selon le moment de la journée.
En voiture en ville, le parking est matérialisé bleu, c'est soi "zone bleue", leurs tranches ne sont pas découpées comme les nôtres mais nous l'avons quand même utilisée. Lorsque les emplacements sont matérialisés blancs, c'est gratuit. Il y en a dès l'entrée d'une ville et c'est bien commode.(Padoue, Stra-Dolo, Citadella, notre budget parking est de 3 €)
Venise nous ne l'avons fait qu'en bus. Mais nous avons entendu dire que c'était prohibitif.(28 € la journée)
L'essence SP/95 ne descend pas en dessous de 1,76 cts/l (supermarché), prix maxi (autoroute 1,94 cts)
On peut manger le soir, un plat, un café et un dessert pour 18 €... et un verre de leur délicieux vin, "frisante". Les fabuleuses pizzas varient de 7 à 12 € selon leur complexité et le lieu. En particulier à Dolo. Mais on a fait quelques extras somptueux.
On peut manger à midi des repas chauds ou froids en terrasse, on s'en sort pour 12 € par personne avec les boissons et le café.
En septembre la température le matin tournait entre 20 et 22 ° vers 9h quand on sortait de l'hôtel.
Dans la journée elle variait de 24 à 26 °, avec de sympathiques brises. Un temps bien sympathique à part une journée un peu grise au lever, qui a vite repris des couleurs dans l'après-midi.