ESPAGNE- CC - Catalogne et Aragon-2020

Por el camino....

PANO TITRE

Espagne 1- depart CC par Cap Creus

pano port vendre

Jeudi 17/10/19
Quelques reports de dates dus à l'organisation de la vente de l'appart Barri-Velaux, mais voilà, nous y sommes. La vente de l’appart attendra.... Le petit camion est prêt à démarrer, toutes les issues de la maison sont bloquées et protégées… pas de klaxon intempestif. Le pilote est au volant. J’ai encore les clés de la maison dans la main. Départ immédiat.
- T'as bien fermé partout Laurent, je peux ranger les clés ?
- Oui, je crois.
- Tu crois ou t'es sûr ?
Laurent se gratte le front de la main gauche, la droite sur la clé de contact. Il réfléchit. Patientons. Je vois passer dans ses yeux les innombrables issues de notre minuscule maison. Il ouvre sa portière, se tourne vers moi avec un sourire confondant.
- Chère passagère, un retard imprévu de quelques minutes est annoncé sur votre ligne de départ...
- Oh non, j’y crois pas !
- T’inquiète pas. Je crois que j'ai oublié la grille arrière du hangar… Juste le temps de vérifier.
Je lui tends les clés de la maison avec un soupir.
- Vaut mieux t'en assurer, y'a tout le matos jardinage et bricolage. Et puis, imagine qu’on te vole l'établi de grand papa… ou les incroyables boites rouillées ou se morfondent tes milliers de vis, boulons et autres écrous...
Il me laisse pas le temps de déblatérer davantage. Il est déjà dans le jardin.
Je réfléchis à ce que je peux avoir oublié moi aussi, puisque j'ai quelques secondes de répit…

Des coups sourds, lents mais puissants, me tirent de mes réflexions.depart
- Mais qu'est-ce qu'il fait ?
Je me précipite à l'arrière du hangar. Vous savez, là où il a installé son abri à bois tout en verre et dont nous sommes si fiers… Il semble d'ailleurs que nous soyons les seuls à trouver cette installation esthétique…  Laurent a monté une jolie pile de buches le long du mur, contre lequel doit passer la grille pour se fermer… Mais le mur n'est pas aussi rectiligne que nous le voyons, et la grille bute dans l'un et l'autre des bois qui dépasse et Laurent à grands coups de buche enfonce les obstacles… C'est sans fin, y'a toujours un bout de bois qui « proémine »…
Comme d’hab, nous sommes presque partis.

1ère nuitée : N 43.72458 E.4.42057 Oliveraie JeanJean à Saint Gilles.
Accueil sympathique au coeur de la Camargue. Par la N113 on longe des km de marais pas un seul oiseau à l'horizon, ni dans la boue. Nous entrons dans l'Oliveraie qui sera notre aire pour la nuit. L'impressionnant  portail digne d'un château, ferme à 18h pour rouvrir à 9h le lendemain. Nous voici consignés à résidence. Une promenade tardive à travers les oliviers dans l'immenses propriété nous donne un singulier sentiment de liberté. Une nuit peuplée de sons étranges, piétinements autour du petite camion, ronflements, grondements. Un sanglier prisonnier des oliviers, passera la nuit dans notre voisinage.
Au matin, nous ferons provisions d'une huile bio exceptionnelle en saveur. (23€ le litre, info pour Danièle T)

Vendredi 18/10/19 L'Ille sur Têt.
Pause improvisée dans le jardin sauvage et magnifique de notre amie Marie Hélène. Je m'émerveillerai toujours de ces retrouvailles que les hasard de la route nous offrent. Des années que nous n'avions quasi pas communiqué toutes les deux. Mais le contact se rétablit instantanément au premier regard. Telles sont nos amitiés. Le temps n'a pas de prise sur nous… La soirée avec les enfants et petits enfants nous plongent dans un univers familial que nous adorons. Merci Marie-Hélène.

Samedi 19/10/19 Port Vendre.
Faut que j'vous dise. Je tenais beaucoup à cette pause. Port vendre, qui fut quelquefois notre abri rassurant et merveilleux lors de nos traversées Baléares avec Abaca. Je retrouve cette belle petite ville estivale fidèle à mon souvenir. Les quais sont quasi déserts et les boutiques vides de clients. Rien à voir avec la folie touristique du plein été. Un yacht en panne se fait remorquer le long des quais mais le vent par bourrasques irrégulières le rabat sur un bateau de pêche amarré. Empêtrement de coques et de cordages, agitation sur le yacht du pilote seul à bord qui ne sait où donner du cordage. Cris dans le remorqueur SNCM. Défenses qui valdinguent sur le pont, y'a pas moyen que le vent les laisse se coincer entre les bords des deux navires amarrés.
- Finalement, c'est plus relaxe à terre tu crois pas ?
- Si sûrement, mais c'est plus monotone…
- Peut-être que ça ne nous plaît pas tant que ça, l'aventure en mer.
C'est donc décidé officiellement, nous tirons un trait -définitif- sur l'idée de navigation autonome.

port vendreLe museau au ras du bitume, le petit camion a trouvé où se poser, juste au dessus du port; une aire de camping formidable, quasi déserte avec de beaux emplacements au départ du sentier qui mène au cap Béart.  Petite rando qui nous enchantera. Ce cap a été pour nous un passage redoutable avant celui du cap Creus du temps de notre virée vers l'Atlantique avec Lune de Miel.
Pique nique à l'abri des rochers, sous l'oeil fort intéressé des oiseaux côtiers.
Depuis quelques minutes Laurent s'agite, gesticule, émet des sons étranges, la bouche en cul  de poule (si j'ose dire)

- Tu vois, je communique avec les goelands maintenant ?
- Vraiment ?
- Regarde, j'ouvre les bras, celui-là devant, il va ouvrir les ailes.
Laurent toujours assis, le sandwiche dans sa main, le tend joyeusement vers le ciel en couinant…  ce qui devrait être un appel à un ami ailé.
- Et ça marche, mieux que prévu... vraiment je me marre !
Trois oiseaux fondent sur sa main. Il a le réflexe de balancer aussi sec quelques miettes loin devant lui. Ce qui déroute les prédateurs de sandwiches. Ouf !
Je me dis que Laurent semble avoir un compte à régler avec les oiseaux de mer. Pas vous ?

Un gros nuage noir fonce dans le ciel, le vent forcit en passant à l'ouest. Une pluie fine brouille le paysage. Le temps de nous dépêtrer de nos légers ponchos de poche, et hop, descente vertigineuse sur les pointes de nos grolles. et moi je rigole toujours, mais pas autant que la pluie torrentielle sur notre sentier.

phare beart

port venfdre

Du 21 au 24 octobre 2019-Banuyls
Tempête générale annoncée et particulièrement redoutable dans notre secteur. Nous décidons de nous installer au camping municipal de Banuyls (16,00 € la nuit TTC) particulièrement protégé. Nous choisissons une terrasse en hauteur, histoire de voir passer les torrents de pluie sans être inondés. Trois jours de lecture et farniente, musique et mots croisés. Le filet d'eau que Laurent s'est amusé à creuser à l'arrière du petit camion se tranforme rapidement en torrent… mais devant la porte, on a les pieds au sec quand on pointe le nez sous l'averse. La nuit ça tembourine sur le toit. Une dégringolade de grêle fond sur notre petite habitation. Des sons plus sourds que sur la coque alu de Lune de Miel, mais comparables cependant. D'autant plus que par moment des rafales de vent nous balancent par le travers. J'adore. Ça te rappelle quelque chose Dorine ?

Vendredi 25/10/19
Nous souhaitons faire une pause à Cadaques. L'idée de retrouver des souvenirs de mouillage heureux, encore du temps d'Abaca. En particuliers avec notre ami Roger. Lorsqu'on arrive par la mer, on n'imagine pas que la terre est à ce point fermée. Pas un seul espace pour y ranger le petit camion. Ne venez surtout pas vous perdre dans des sens interdits et des interdicitons de stationnements pour CC qui nous contrarient grandement. Mais l'enthousiame revient à bord lorsque nous traversons le parc natuel magnifique de Cap Cerbères. Des pins maritimes, des chênes verts, toute végétation qui nous est familière. Ici elle est opulente et d'un vert profond qui me fascine. Nous sommes entourés de hauts sommets qui  plongent vers la mer. C'est vertigineux. Qelle route sympathique.
Nous ferons une pause à Figueres avec l'idée de visiter le musée Dali. Mais la foule qui se presse à l'entrée nous décourage et puis la ville nous déçoit. Hors le centre touristique du musée, petite placette accueillante et chicos, nous passons un tas de rues transversales plutôt miteuses, qui ne donnent absolument pas envie de s'attarder. Et puis la peinture, c'est pas notre Dada comme pourrait penser l'illustre Salvador.

peraladaNous voici de plein pied en Catalogne espagnole. Les revendications autonomistes fleurissent sur le moindre mur. Pas de doute, ici on s'active et on affiche ses tendances politiques, mais en douceur. Partout les catalans vaquent tranquillement à leurs occupations, boutiquiers, paysans, artisans. Pas d'agitation dans les rues, pas de blocages dans les carrefours, ni sur nos petites départementales. Nous traversons des villages paisibles et magnifiques. Les banderolles et affiches aux couleurs du pays catalan donnent à la moindre campagne un air festif très réussi. La Catalogne a dressé son grand pavois.

 

Mon seul problème c'est pour communiquer. Des mots en xr, xt, xn... et des i-grecs à tire larigot. Je n'y retrouve pas mon latin. En plus Je m'exprime fort maladroitement en espagnol. Je sens bien que mes interlocuteurs font un effort pour me comprendre, et répètent après moi des expressions approximatives de ce que je voulais dire... On finit toujours par se comprendre.

La ville de Peradala nous offrira de chouettes déambulations dans un monde médiéval presque authentique.
Mais c'est à Besalu que nous décidons de nous installer pour du tourisme plus profond. Le village est vraiment chouette et nous aimons nous perdre dans ces ruelles aux murs de roches sombres. La manière de réhabiliter ces vieux murs peut paraître discutable…. Mais nous, on aime bien.

Samedi 26 /dimanche 27 novembre.
La vallée du Ter, nous retiendra pour cette fin de semaine. Encore un bel abri, plein soleil, au pied du pond médiéval… Mais là faut que j'vous laisse, Laurent vient de sortir les vélos du coffre et piétine avec impatience.


chaisespont

 

 

 

 

 

 



 

Espagne 2-Catalogne- Besalu CC

pont pano besaluUn beau périple en tirant des bords un coup tribord, un coup babord le long de la Fluvia...

 

BESALUBESALUBESALUbesalu

Et la belle pause que voilà. Le petit camion est posé dans un espace dédié sympathique pour quelques embarcations à roues, quasi désert... Le paradis avec les envolées de cloches tous les quarts d'heure; Magnifique. Besalu est une petite ville en bascule entre modernité et monde médiéval. Comme beaucoup de cités que nous avons traversées jusqu'à maintenant. Visite en quelques images.

besalu

 

 

basalu

 

 

 

 

besalu

 

Espagne 3- Catalogne- San Joan les Abassedes

velo

Dimanche 27 octobre 2019 - SAN JOAN LES ABASSEDES

Nous avons encore tiré des bords considérables d'une rive à l'autre du "Ter", magnifique rivière qui nous amène jusqu'à cette sympathique ville ancienne avec un pont qui date du Vème sicèle, souvent modifié, démoli, retapé mais toujours avec son allure médiévale... Nous sommes installés juste au dessus à deux pas du pont piétons, tout en pierres qui enjambe le Ter. La vue de nuit est magnifique.

La piste verte qui est à quelques pas de notre campement longe le Ter. Une virée vélo s'impose en cette belle journée dominicale. Nous partageons la piste avec les piétons. Il est à peine 11 heures et les familles déambulent dans tous les sens, par groupes bien étalés et peu enclins à nous céder le passage. J'ai jamais autant utilisé une sonnette d'alarme. Quelquefois nous croisons une autre piste. Les panneaux nous recommandent de ralentir avec prudence. Pas de problèmes, je négocie tout ça en chantonnant. la vie est belle en Espagne.

le TerLaurent caracole joyeusement largement en avant. Je le vois qui slalome entre deux barrières en chicane au prochain croisement de pistes. Peut-être que je devrais poser pieds par terre... non ? Y'a du monde qui me regarde et je vais avoir l'air de quoi à me pavaner sur ma selle et passer le croisement en poussant le guidon comme une petite vieille qui a peur des feux en ville. C'est dit, je me lance fièrement avec un "holà", joyeux à un couple qui me croise en souriant. J'ai repéré la barrière de droite, je m'applique donc à l'éviter. Et puis je sais pas trop ce qui se passe, une ornière traitresse, la barrière de gauche trop proche, la trouille que j'ai de rater mon passage... Un peu de flou dans ma visée... Enfin un peu tout ça je suppose. Je me retrovue avec la roue avant qui ripe sur le panneau en bois.  Je me rétablis un peu au hasard des caillasses qui encombrent le bas-côté. Mais qu'est ce que je fous là. La pédale est coincée entre un poteau et ma jambe droite... Crotte, zut, flute... ! Ça me fait geindre si je bouge le vélo.... Donc je n'arrête pas de geindre, mais je m'extirpe de ce piège... (ouf personne en vue pour se foutre de moi, c'est un miracle)

Je redresse la bonne femme et le vélo, et je me relance à coups de pédaliers hasardeux... en grimaçant pour pas couiner trop fort. Je suis de nouveau en selle lorsque je croise les premiers piétons, et que j'arrive à Laurent appuyé contre un pont de bois. Il doit guetter une éventuelle truite au fond de l'eau. Il se retourne vers moi très confiant. Parfaitement ignorant des affres que je viens de traverser. Faut dire que j'affiche maintenant un grand sourire un peu raide, Laurent semble s'en rendre compte.
- Ça va ?
- Au top, sauf que je me suis payée la barrière tout à l'heure. (avec juste ce qu'il faut de négligence dans le ton...)
Il garde l'air sérieux mais je l'entends rire dans sa tête.
- On peut faire demi-tour si tu t'es blessée.
- Non, on y va ?
Mon héroïsme m'épate. Au moment de repartir Laurent me lance négligemment
- T'as vu, y'avait un panneau stop à la barrière et un avertissement disant qu'on doit passer à pied. C'est pour ça, les chicanes elles se rejoignent au milieu, c'est pas évident de passer en roulant.
-... ?
Ce qui est fort génial, c'est qu'au retour après notre pique-nique vers 14h30, tous les hispaniques sont à table conformément à leur mode de vie. A mon avis, ils n'ont pas encore négocié l'apéro. Et nous, on a  la voie verte pour nous tout seuls pendant 12 kilomètres. Un rêve ! Faut que je précise pour ceux qui savent pas, mais nos vélos sont "assistés" je négocie les pentes et les côtes sans l'ombre d'un essoufflement. Ça c'est bonnard ! Et ça explique aussi, que je rechigne pas à ce cyclisme nouvelle formule.

Après une excellente douche à bord du petit camion, quelques soins simplissimes. Cachons ma cheville qui est franchement pas belle. Bien égratignée avec un vilain bleu qui s'y étale voluptueusement. Ça lui passera. Oublions ces broutilles pour le moment. En route pour la visite de la ville.

san joansan joan

san joanseu d'urgsan joan

 

                                                                                            Et SEU D'URGELL    seu d'urg

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                               

 

Espagne 4 - Comme une vache espagnole

pano vache

 Nous avions prévu un périple entre Andalousie, Grenade... voire le Portugal. Nous étions si peu fixés... Alors on a laissé le petit camion suivre son chemin... qui nous a mené jusqu'en Aragon.

C'est dans le Val d'Aran, que la vraie rencontre a eu lieu. De jolis prés dominés par les sommets enneigés et bordés de falaises abruptes où court la Garonne, torrent impétueux vachesaussi jeune que limpide et cristallin; Et gardiennes tranquilles de ce monde enchanteur des vaches....

Mais quelles vaches. Une silouhette aérienne sur des pattes longues, fines et robustes. Une robe brune à reflets gris. Brillance délicate de l'argent. Un museau tout en finesse ourlé de blanc et de grands yeux sombres légèrement obliques; Quelle classe !

J'entends dans ma tête, une Noiraude, qui sommeille toujours en moi; mais qui fulmine pour le moment.
- Non mais, vous les avez bien regardées vos vaches. Aucune personnalité dans le fessier, aucun rebondi sur le ventre, et des mamelles affligeantes...
- Jalouse va !
- Elles sont mêmes pas laitières vos top-modèles... Trop nulles...
- Tais-toi donc, admire, ces mèches duveteuses qui retombent sur leurs petites oreilles roses... On s'y frotterait. Comme ça doit être doux et chaud, et accueillant...
- pfuiit ...!
C'est ainsi que, ensorcelés par l'élégance d'une vache, nous avons fait route vers le nord de l'Espagne et que nous y sommes restés.

 

                            macaron vache

 

Hé ou i ! ...

 

 

Espagne 5 - Aragon Huesca-Ainsa

pano huesca

NOVEMBRE 2019 -

Quand on parle de l'Espagne et du tourisme que nous envisageons de pratiquer, nous évoquons toujours les villes du Sud, ou les charmes de Séville, ou les monuments et musées de madrid, ou Barcelone... C'est en quelque sorte incontournable. Nous n'avons pas visité tout cela, Laurent et moi...  juste un peu, il y a longtemps. Chaque lieu en son temps.

Notre petit camion nous inspire d'autres routes. Vous savez les chemins de traverse, par ces routes mineures qui débouchent sur nulle part... Justement là, où notre petite camion aime reposer ses pneus. C'est ainsi que par courtes étapes (-60-80 km) nous cheminons émerveillés et presque seuls au monde dans ce beau pays d'Aragon... Ici enfin on parle espagnol. Mon langage reste hasardeux mais je m'amuse follement à engager la conversation avec n'importe qui, dont je croise le regard... Je comprends vraiment bien le langage usuel et c'est déjà un exercice formidable. Des fois, mon interlocuteur a le même regard que Maria, complètement déconcerté, quand je me lance dans une phrase biscornue qui n'a de sens que pour moi.... Oh là, là, je pense souvent à toi Maria... "Venga ya !"

aragon 1On quitte la Catalogne à travers d'immenses plateaux, zone agricole à 300 mètres d'altitude. Puis les zones se transforment en plantations fruitières. Peu d'oliviers cependant. D'un coup le paysage se transforme, la terre devient nue, peuplée des sentinelles sculptées dans la pierre. C'est un monde minéral. Nous pique-niquons au pied de l'immense citadelle de Monzon. Au lointain d'autres ruines endormies et secrètes. Nous nous y attarderons pour respirer cette ambiance surnatuelle et nous en repaître.

 

                                                                                     MONZONfort 2fort 1

 

                                                                                         ET

 

                                                                             MONTE-ARAGON

 

 

 

 


roche 3roche 2roche 1

 

Le petit camion ne faiblira pas en serpentant à travers le haut pays d'Aragon.

Magnifique parc national d'Ordessa. Le pilote nous offrira de belles pauses, grandioses panoramas de forêts, de plateaux avec en toile de fond les sommets enneigés du Mont Perdu ( +de 3000 m). Allons y en quelques images...

ordesssa 1ordessa 2ordessa 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais on ne peut pas visiter l'Aragon sans faire pause rustique à Huesca.... où se frôlent ruines et habitat... et sa belle cathédrale.

 

huesca v                                     huesca cath                  ainsa     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nainsaous voici à Ainsa, capitale du Haut Aragon... si belle, si rustique et si élégante.ainsa

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Au sortit d'Ainsa nous débouchons dans des forêts rouges et or, scintillantes d'humidité. Puis un éblouissement de falaises sous le soleil. Nous montons à quelques 1400 m mètres d'altitude, une petite route où on croise peu de monde mais surtout des lacets qui s'emberlificotent. On monte et puis on redescend, et puis on remonte. Col des Fadas, Col de l'Espina... etc Dans le lointain des villages perdus avec leur clocher carré, ou des gorges abruptes aux fonds vertigineux... La neige n'est pas loin. Nous mettrons 4h sur cette route pour faire 60 km. Ainsi va notre petit camion, piloté par un Laurent exceptionnel.

 

Nous retrouverons la Garonne, à LES, juste avant la frontière. LES

 

 

Cap sur Velaux,

La Loire a grandi